VêTEMENTS ALGéRIENS SECRETS

Vêtements algériens Secrets

Vêtements algériens Secrets

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La femme targuia porte des vêtements qui se différencient de peu de ceux de l'homme. Ainsi, elle porte l'ereswi, ample tunique, gandoura blanche fermée sur les côtés[116]. La femme aisée s'enveloppe également de l'ereswi bleu foncé et dans certaines régions, il est noir[116].

Le karakou algérien est un vêtement marqué par un riche travail d’artisanat, notamment ses techniques de broderie et le choix de matériaux précieux. Sa conception révèle un savoir-faire méticuleux transmis à travers les générations.

Les deux cités historiques, Mostaganem et Nédroma, conservaient encore le costume féminin ancien lors de la conquête française[47]. Les tuniques traditionnelles et les parures témoignent d'un riche passé médiéval notamment à Nédroma qui était célèbre depuis le XVIe siècle pour la qualité de la great toile de coton et du lainage de ses ateliers[forty seven].

Le Karakou a take iné des éléments de la mode berbère, de l’héritage andalou, ainsi que des retouches européennes put up-coloniales. Cette pléthore d’influences a permis au Karakou de devenir un symbole de fileête et de cérémonie, transcendant son ancêtre in addition quotidien, la ghlila.

J’ai trouvé cela first et crucial dans la mesure où la modernité n’a pas eu raison de ce patrimoine vestimentaire. J’ai pensé qu’il serait intéressant d’imaginer des vêtements de tous les jours avec des détails ethniques », argumente-t-elle.

Ghlila djabadouli. Après la conquête française, le paysage vestimentaire est bouleversé par la raréfaction des pièces brodées au fil de soie[eleven]. La ghlila et la ghlila djabadouli, deviennent désormais réservées aux costumes de cérémonie. Puis, un nouveau modèle apparaît : le karakou, qui remplace la ghlila djabadouli[11]. La qmedja, une chemise significant et courte se porte désormais au quotidien[17].

Le nom attribué à cette abaya moderne est blouza, la métamorphose de la abaya s'notice aussi au niveau du tissu de la robe get more info et de la forme de la chemise qu'elle surmonte[36]. La blouza des dernières décennies du XXe siècle s'éloigne davantage de son ancêtre dont elle retient surtout le principe du plastron rigide[37]. Toutefois à Tlemcen, le succès de la blouza ne nuit pas au costume nuptial traditionnel qui conserve sa panoplie complexe de vêtements anciens[38].

Vers la fin du XVIIIe siècle, d'autres formes de veste s'introduisent : le qat qui découle de la ghilla djabadouli algérois, ainsi de la frimla, corselet de soie brodée d'or, sans manches, puis vint le karako[27]. Les manches du jabador ou du qat tlemcénien s'agrémentent ainsi de lentes bordées de passements dorés et de boutons de nacre, ces broderies sont réalisées suivant la method de la fetla[34].

Cependant, il est également possible de trouver des Karakous dans des tons additionally neutres comme le noir, le beige et le blanc. Il y a donc beaucoup de choix en termes de couleurs et de models pour cette tenue.

Ainsi, jusqu'au XIXe siècle, la tenue féminine restera imprégnée de manner levantine, dans laquelle les apports berbères et maures finiront par se fondre[thirteen]. Les femmes turques ou kouloughlis portaient la dorrâa location d'Espagne, tandis que les autres citadines se vêtaient de la ghlila. La broderie algéroise traditionnelle est une des occupations de la femme à la maison[13].

Nous comprenons que le choix d'un Karakou peut être difficile étant donné la variété de choix disponibles. C'est pourquoi notre équipe de conseillers en method est à votre disposition pour vous aider à trouver la robe parfaite pour vous.

« Djellaba, djebba, saroual et bien d’autres behavior étaient portés autrefois par nos ancêtres dans la vie de tous les jours », explique Hicham Gaoua à Middle East Eye.

A propos de cet routine souvent exclusivement attribué aux voisins de l’Ouest, le directeur de l’Agence algérienne du Rayonnement culturel (AARC), Abdelkader Bendâamache, assure que son arrivée chez ces derniers s’est faite vers le 16éme siècle, lorsque le sultan Abo Abbas Ahmed El-Mansour l’a vu pour la première fois en Algérie et en a été ébloui.

La tenue est complétée par le tagoulmoust, voile indigo qui cache le visage[138]. Les Arabes à leur arrivée en Afrique ont même nommé les Touaregs melathemîn (qui signifie les « voilés »)[one hundred forty]. Le burnous est remplacé chez le Targui par le dokkáli, dont l'homme s'enveloppe les jours de grand froid[141].

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